"À l'heure de la culture woke" (en présentiel et à distance).
Par Dominique Greiner, rédacteur en chef à La Croix
Merci aux personnes intéressées de se faire connaître par retour de mail
Le début des années 2010 a vu surgir un phénomène qui s’est lui-même nommé « woke ». Être « woke » signifie être « éveillé » aux injustices et à l’oppression systématique dont seraient victimes certaines minorités : les femmes, les minorités sexuelles, les anciens colonisés, les personnes en situation de handicap ou issues de l’immigration…
D’où vient ce mouvement qui va de pair avec la « cancel culture » qui se manifeste notamment par des appels à l’ostracisation des personnes qui ont tenu des propos ou posé des actes jugés offensants, racistes, sexistes ? Cette démarche ne conduit-elle pas à miner l’universalisme et à fracturer la société en groupes concurrents ? Faut-il avoir peur du wokisme et de ses supporteurs ?