Avec les deux premiers disques de House of Wolves, Rey Villalobos était parvenu, dans un dépouillement sublime (une guitare, un piano et une voix androgyne), à atteindre des sommets d’élégance fantômatique.
Sur le 3e album, l’instrumentation avait gagné en ampleur, les arrangements étaient devenus plus luxuriants, mais toujours au service d’imparables mélodies.
De retour sous le nom de The Coral Sea, Rey Villalobos poursuit son entreprise d’hybridation, flirtant avec la pop et l’americana, pour aboutir à une folk glam irrésistible.
Peu importe le flacon patronymique, l’ivresse du spleen est au rendez-vous.