Bonjour,
Rejoins moi pour ce très beau parcours nature qui nous emmenera au cimetière militaire allemand.
Hors pauses, la durée estimée de la rando sera de 3h à un rythme de 5 kms/h (même si cette marche se veut détendue, il ne s'agit pas d'une balade, sois donc certain de tenir la distance).
de Naïm Kattan
Instant culture
Comme tous les 11 novembre, les feuilles mortes de l’automne ont recouvert la pelouse du cimetière militaire de Frasnoy. Ici-bas entre deux champs, reposent 4 477 soldats allemands morts pendant la Première Guerre mondiale. Construit il y a bientôt cent ans, le cimetière n’est guère plus visité aujourd’hui. Le temps fait son œuvre, et des mystères s’épaississent.
La tombe en pierre blanche.- En un an, neuf visiteurs seulement se sont manifestés à travers le nouveau livre d’or du cimetière. L’un d’eux s’est interrogé : « Une tombe m’intrigue. Elle est la seule en pierre blanche friable. » Cette tombe est au nom du lieutenant Karl Schöll. Mais immédiatement à sa gauche, une croix, classique celle-là, porte le même nom. Le lieutenant Schöll avait-il reçu les honneurs d’un mémorial dû à son grade ? D’autres lieutenants allemands enterrés à Frasnoy n’ont pas eu cette faveur.
Les soldats russes.- Au milieu des 4 477 sépultures allemandes, on retrouve celles de deux Autrichiens et de cinq Russes. Une hypothèse est émise..... celle de soldats russes qui se seraient engagés volontairement dans l’armée allemande. Dominique Delvallée, un Valenciennois professeur de russe, a fait des recherches au sujet de ces cinq soldats, et sa version est toute autre. Voilà ce qu’il en dit : « Ce sont des soldats qui avaient 20 à 25 ans. Ils ont été prisonniers des Allemands, maltraités. Certains sont morts dans de terribles souffrances. »
Pourquoi Frasnoy ?- Perplexe, Maurice Caffieri ancien maire de Frasnoy, tente tout de même deux explications : « Il y avait eu des combats pas loin, et le cimetière avait été construit bien à l’écart des habitations. À l’époque, personne ne voulait des Allemands sur son territoire. » L’autre raison tient à la possibilité qu’il y ait eu « un hôpital de campagne à cet endroit-là », a entendu dire le maire. Selon la Volksbund, une commission privée qui s’occupe des sépultures de guerre allemandes (lire ci-dessous), le cimetière fresnotain a été construit par l’administration militaire française après la guerre. Celle-ci a rassemblé les corps d’Allemands tués dans 81 villages et villes sur un rayon de 20 kilomètres. La plupart des corps venaient de Valenciennes. En 1927, la Volksbund a eu la permission de travailler sur le cimetière de Frasnoy, ce qui avait été interdit auparavant. « Pas à pas, les familles ont pu être informées », explique Fritz Kirchmeier, membre de la Volksbund. Si son pays n’a pas rapatrié les corps, c’est par tradition, note-t-il : « La commission enterrait les corps des soldats dans les pays où ils mouraient. » Ce qui n’explique pas pourquoi près de 5 000 soldats reposent à Frasnoy, alors même qu’un cimetière allemand avait été construit à Valenciennes dès 1914, puis dissout par l’administration française.
Quelques règles :
° Chacun est responsable de lui même, responsable de son équipement, de son hydratation, de sa condition physique mais aussi, COVID oblige, du respect des gestes barrière et des consignes sanitaires en général et en randonnée en particulier. Prévoir un masque dans le sac à dos.
° En s'inscrivant à cette activité, chaque participant certifie être couvert à date de réalisation, par une assurance garantissant l'intégralité des risques induits par cette sortie.
° Par respect pour les Participants, démarrage de la rando à 14h précises
A bientôt
Charly
Nesty fait l'accueil

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