Memo, c’est un court métrage sensible, malin et très touchant sur la maladie d’Alzheimer : un véritable coup de cœur !
Derrière cette animation, cinq jeunes réalisateurs, tout droit sortis des Gobelins, la prestigieuse école d’animation.
Julien Becquer, Elena Dupressoir, Jules Durand, Viviane Guimaraes et Ines Scheiber ont décidé de raconter ensemble cette histoire émouvante pour leur film de fin d’études.
Le pitch ? Louis, retraité, veut à tout prix garder son indépendance face à la surprotection de sa fille Nina. Un scénario tout simple, nous direz-vous. Et pourtant …
Alzheimer est représentée par bien plus que juste “oublier” des choses. Cette maladie fait beaucoup de mal aux familles et fait ressentir une énorme perte de contrôle à la personne atteinte. Ici, on nous présente surtout le désir d’indépendance de Louis, qui manifeste un début de maladie d’Alzheimer. En témoignent les nombreux post-its qui font désormais partie de la décoration…
Pour mettre en avant l’insoumission du retraité, les étudiants ont utilisé une base narrative minimaliste : il souhaite aller acheter du café seul − autrement dit, une action quotidienne et à la portée de tout le monde. Or, sa fille Nina, qui le surprotège a tendance à le pousser à l’isolement.
Mémo semble vouloir nous faire comprendre que l’assistanat, même s’il part d’une bonne intention, n’est pas forcément une aide judicieuse. Mais surtout, Memo illustre, d’une manière très visuelle, et à la perfection, ce que peuvent ressentir les personnes atteintes de la maladie. Et c’est juste terrifiant.
Le court-métrage, à la fois vaporeux et coloré, reflète le talent précieux et singulier de cette poignée de réalisateurs. Une approche subtile et délicate pour parler d’un sujet difficile, qui touche trop de familles.



ICI un autre très joli court métrage ...
UNDONE
https://youtu.be/3HzELwbf3Gk
(copie-colle)
Undone, qui a d’ailleurs été le grand gagnant de la catégorie “Meilleur film étudiant” du festival de New York 2019. Une animation créative qui met en scène ce triste passage de vie avec poésie et nostalgie. Car d’un point de vue narratif, il n’est pas facile de mettre en image une maladie “invisible”. Mais le challenge a été relevé par les élèves d’une école d’animation en Afrique du Sud nommée The Animation School.

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