Marc Minkowski | direction
Laurent Pelly | mise en scène et costumes
Chantal Thomas | scénographie
Joël Adam | lumières
Agathe Mélinand | adaptation des dialogues
Marianne Crebassa* / Antoinette Dennefeld** | La Périchole
Stanislas de Barbeyrac | Piquillo
Laurent Naouri* / Alexandre Duhamel** | Don Andrès de Ribeira
Rodolphe Briand | Le Comte Miguel de Panatellas
Lionel Lhote | Don Pedro de Hinoyosa
Chloé Briot | Guadalena / Manuelita
Alix Le Saux | Berginella / Ninetta
Eléonore Pancrazi | Mastrilla / Brambilla
Natalie Pérez | Frasquinella
* (les 13, 15, 19, 23 et 26 novembre 2022)
** (les 14, 18, 20, 24 et 27 novembre 2022)
Les Musiciens du Louvre
Chœur de l’Opéra National de Bordeaux | direction Salvatore Caputo
Opéra chanté en français, surtitré en français et en anglais
A l’origine de La Périchole, on trouve le récit de la vie d’une comédienne et courtisane péruvienne Camila Périchole, lui-même inspiré de celui d’un personnage historique, Micaëla Villegas dite « la perra chola » (littéralement « chienne de métisse »), qui fut en son temps actrice et surtout maîtresse du vice-roi du Pérou Don Manuel. Mérimée s’en était déjà inspiré pour sa comédie Le Carrosse du Saint-Sacrement, où sous la plume des librettistes d’Offenbach, elle devint chanteuse des rues. Plus « politique » par sa caricature du pouvoir des hautes sphères que La Vie parisienne, La Périchole embaume néanmoins de cet esprit immoral et libertin qui ont fait le succès du musicien. Et comme pour La Vie parisienne de l’hiver dernier sont ici réunis des chanteurs français qui se sont déjà tous frottés avec brio à ce répertoire qui exige tout autant musicalité que théâtralité. Et que dire du tandem Marc Minkowski – Laurent Pelly pour mettre en musique et en scène cet opéra bouffe qui aime à frôler avec l’absurde de situation ? Le chef en a fait le premier enregistrement sur instruments historiques pour le Palazzetto Bru Zane et Laurent Pelly a exploré avec brio presque toutes les facettes du musicien (c’est le quatorzième ouvrage d’Offenbach qu’il met en scène). Bref, comment ne pas succomber nous aussi à se laisser griser ?