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Sortie n° 6001101, créée le 16 03 2023
Hommage jerry gonzalez trompéttiste
Vidéo de la sortie
Organisateur
 Jammi

Date de la sortie
Heure de début
Lundi 27 Mars 2023

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
18:00
Descriptif de la sortie
Sortie gratuite 

 

Concert  Hommage

Jerry Gonzalez, célèbre trompettiste

Jazz Caliente: The Brothers of Latin Jazz, Jerry and Andy Gonzalez | KNKX  Public Radio

 

 

et percussionniste portoricain, légende du latin jazz.

 Jerry Gonzales & The Fort Apache Band - Concord

 

Le groupe Proyecto Monkalez s'est formé autour du répertoire de Jerry Gonzalez, célèbre trompettiste et percussionniste portoricain, légende du latin jazz.

Des standards de Monk, des classiques du jazz revisités à la sauce afro-cubaine, des solos endiablés… un concert-hommage-tribute para todos !

 

 

 

Musiciens :
Jean Carlos Prada Caceres : trompette
Bertrand Maïlar : guitare
Frédéric Savinien (dit El Pulpo) et Romain Wallace : percussions
Xavier Pernet : batterie
Julien Girard : piano
Guillaume Saraf : contrebasse

 

 

Libération par Jacques Denis publié le 2 octobre 2018

Le trompettiste et percussionniste Jerry Gonzalez est décédé le 1er octobre 2018, des suites d’un arrêt cardiaque après l’incendie de son immeuble, à Madrid. Il avait 69 ans. Dans l’histoire du jazz, il y a ceux qu’on nomme les petits maîtres, souvent de grands personnages. Jerry Gonzalez était l’un d’eux, un outsider couplé d’un outlaw, deux mots bien difficiles à traduire pour en saisir toute la portée de ce musicien doué d’ubiquité : trompettiste de hautes envolées et percussionniste de première main. Il est mort lundi à 69 ans des suites d’un arrêt cardiaque après l’incendie de son immeuble, à Madrid.

La dualité restera l’essence de ce rejeton d’une double culture, qui aura composé et proposé une version tout à fait singulière du latin jazz. Quoi de plus normal quand on sait que son père chanteur avait pour références Parker et Machito.

 

Faire entendre sa différence

Tout avait commencé au tournant des années 1970, quand le gamin né dans le Bronx en 1949, se met «sérieusement» à la musique, en jouant à Central Park, imitant les grands congueros des barrios, et sur les terrasses des immeubles du Bronx. La rue sera son premier terrain de jeu. Tout en étant à bonne école, intégrant les formations de Dizzy Gillespie et d'Eddie Palmieri, deux influences majeures, il participe au mitan des années 1970 à deux disques sur Salsoul qui sortent des grilles de lecture : le Grupo Folklorico y Experimental Nuevayorquino, réunion informelle d'aventuriers du freaks jazz et de musiciens qui veulent aller au-delà de la salsa, sera déterminant – par le désir d'inventer sa propre partition – pour le reste de sa carrière. D'autant plus qu'il fréquente dans ces fourmillantes années le Conjunto Libre de Manny Oquendo et de son frère aîné Andy, totémique bassiste. Jerry Gonzalez a désormais toutes les cartes en mains pour faire entendre sa différence.

Ce sera en 1979 Ya Yo Me Curé (texto : «Je me suis guéri»), le stupéfiant acte de naissance du label American Clavé et premier album sous son nom. Le Nuevayorquino s'y place à l'intersection des deux mondes qui habitent son imaginaire. Écho des santerias les plus occultes et du swing pour le moins ésotérique, le Young Lord du jazz pose là sa troisième voie, réinvestissant de fond en comble quelques standards dont la pas si évidente Evidence de Monk. Le pianiste le mieux toqué de l'histoire du jazz sera dix ans plus tard l'objet central du tout aussi génial Rumba Para Monk. À la tête du Fort Apache Band, formation fétiche avec laquelle il a entre-temps enregistré un puissant The River Is Deep, Jerry Gonzalez en donne une relecture sans équivalent, un défi qui marquera durablement les esprits. Un jazz plutôt gonzo, qu'il continuera sans cesse d'expérimenter, sous son nom tout en plaçant ses experts doigtés dans des formations (McCoy Tyner, Tito Puente…). Le trompettiste est alors au sommet.

 

Au fil des années 1990, sa longiligne silhouette, surmontée d'un éternel galure, se fait plus fantomatique. Jusqu'à réapparaître, dans le documentaire Calle 54 du réalisateur espagnol Fernando Trueba. Installé en 2001 à Madrid, Jerry Gonzalez renaît, retrouvant l'inspiration notamment auprès de musiciens nourris de flamenco, dont le superlatif guitariste Niño Josele. Il fonde d'ailleurs Los Piratas del Flamenco, un nom qui rappelle que ce franc-tireur se situe toujours dans les obliques, puis publie en 2011 un album avec El Comando de la Clave, une formation avec des émigrés cubains et des Gitans. Avec en ouverture Some Day My Prints Will Come Back (Back from the FBI), hommage appuyé à Miles et allusion à ses déboires outre-Atlantique, l'album lui vaut une nouvelle nomination (la sixième !) aux Grammy mais toujours pas la statuette ! Sans doute le prix à payer quand on naît aux marges.

  

 Auditorium du conservatoire de Lille

ATTENTION faut rentrez par la rue Colas,

 

Entrée libre

 

sans réservation

 

 03 28 38 77 60.

 

 

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