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Date : 27-09-2025 20:36:22
Je maintiens depuis 12 ans que le document publié par Mediapart et qui a déclenché l’affaire, est un faux. La procédure judiciaire a débuté sur la foi de ce document. Or que conclut le tribunal correctionnel de Paris ? Que « le plus probable est que ce document Mediapart soit un faux ». Or s’il y a un faux, c’est qu’il y a eu des faussaires, des manipulateurs et donc un complot. Dans un monde normal, c’est l’ensemble de l’accusation qui aurait dû s’écrouler. Or le tribunal a fait exactement le contraire. Je rappelle que j’ai perdu la présidentielle de 2012 de très peu. Le faux de Mediapart y a joué un grand rôle. Qui réparera cette injustice ?
Ce qui frappe par ailleurs, c’est l’ampleur des moyens déployés durant ces douze années par les juges d’instruction et le parquet pour tenter à tout prix d’établir ma culpabilité. Une cinquantaine de commissions rogatoires internationales, des centaines d’audition, de gardes à vue, de perquisitions, neuf mois d’écoutes téléphoniques d’un ancien président, le contrôle approfondi du patrimoine de mes enfants, de mon épouse, de la succession de ma mère, de mon patrimoine bien sûr. Ma campagne présidentielle de 2007 a été passée au crible par deux juges d’instruction différents. Une première fois ans dans l’affaire Bettencourt, une seconde fois dans ce dossier, pour aboutir à la conclusion qu’il n’y a pas un centime d’argent libyen dans mes comptes de campagne, et pas le moindre enrichissement personnel.
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