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Date : 27-09-2025 15:58:13
@ Guy Masavi
Ah, mes bons apôtres, quel cirque ! Voyez la scène : Carla Bruni, ex-icône de la Dolce Vita recyclée en première dame fanée, qui arrache la bonnette du micro de Mediapart comme si elle extirpait un préservatif percé. Et tout ça devant les caméras, avec ce geste sec de bourgeoise hystérique qui croit encore qu’on peut faire taire la presse en écrasant une mousse rouge sous son escarpin hors de prix. Résultat : la bonnette survit, intacte, plus digne que l’ex-couple présidentiel.
Et Sarko, le nabot teigneux, condamné, mais toujours en train de beugler que tout est faux, que tout est complot, que Mediapart ce sont des chacals. Pourtant, c’est bien ce petit site « d’emmerdeurs professionnels » qui a sorti de sous le tapis les liasses de billets libyens. Les autres journaux ? Trop occupés à lécher les bottes de Bolloré, Arnault et consorts. Mediapart, lui, vit du pognon des abonnés, pas des pubs pour bagnoles de luxe ou crèmes antirides. C’est ça, l’indépendance : un média qui ne baisse pas son froc devant les puissants, même quand ils aboient.
Dix ans qu’ils essayent de les faire taire, les Sarkozy et leurs larbins. Dix ans de procès, d’insultes, de menaces, et à la fin ? Cinq ans ferme pour le chef et une bonnette starifiée. Ça a plus de gueule qu’un meeting à la Mutualité.
Alors oui, Mediapart, c’est parfois chiant, ça gratte, ça sent la sueur de la rédaction qui bosse vraiment. Mais merde, c’est ça, la vertu d’un média libre : sortir la vérité du caniveau quand les autres journaux vendus se roulent dedans comme des cochons gras. Et si un jour on devait dresser une statue à la presse indépendante, je parie que ce serait une bonnette rouge, plantée bien haut, comme un doigt d’honneur mousseux à tous les Sarkozy de ce monde.
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