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Date : 25-03-2025 21:18:21
Paru ce jour dans le JDBN (Journal des Bonnes Nouvelles)
Une décision pleine d’espoir pour les défenseurs des animaux
C’est une nouvelle qui réjouit les amoureux des animaux : la Ville de Mexico a interdit les corridas avec mise à mort ou blessures des taureaux. Le 21 mars 2025, le congrès local a voté une réforme majeure : interdiction totale de l’usage d’instruments tranchants – lances, épées, banderilles – durant les spectacles taurins. Fini les arènes ensanglantées : les taureaux doivent désormais repartir vivants et indemnes.
Le vote fut sans équivoque : 41 voix pour, 0 contre, 14 abstentions. Une démonstration que la conscience collective évolue.
« Cette réforme marque un tournant éthique pour notre société », a déclaré un député du parti Morena, à l’origine du texte.
La tradition de la corrida remise en question
Longtemps considérée comme un pilier de la culture mexicaine, la corrida est de plus en plus contestée. Et pour cause : la souffrance animale ne peut plus être un divertissement.
Désormais, la célèbre Plaza México – la plus grande arène du monde – devra respecter cette nouvelle législation. Il ne s’agit pas d’une interdiction totale de la corrida, mais d’une transformation radicale de sa forme : plus de sang, plus de mort.
Une décision saluée par les associations de protection animale, qui y voient un premier pas vers l’abolition complète.
Un signal fort pour le reste du monde
Cette victoire n’est pas le fruit du hasard, mais de plusieurs années de lutte menée par des citoyens, ONG, artistes et vétérinaires. Des pétitions, des manifestations, des campagnes de sensibilisation… Tout cela a payé.
Le Mexique rejoint ainsi d’autres États progressistes de son propre pays – Sonora, Guerrero, Coahuila, Quintana Roo – qui ont déjà interdit la tauromachie.
Et ce message dépasse les frontières : les traditions violentes ne sont plus tolérables à notre époque.
Et maintenant ?
Bien que la corrida ne disparaisse pas entièrement, la fin de la mise à mort en arène est une avancée majeure. Elle montre que les traditions peuvent évoluer, sans renier l’histoire ni la culture, mais en s’adaptant aux valeurs modernes de compassion et de respect.

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