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Retraites.
Auteur : Causetoujours  
17/26

Date :    23-01-2025 10:17:35


linsoumission.fr/2025/01/22/ps-retraite-ponts-mystification/
Intro :
" Décidément, la machine à remonter le temps est une spécialité des gouvernements Macron qui proposent invariablement, et ce quels que soient les résultats des élections diverses et variées caractérisées particulièrement par un rejet massif de la contre-réforme des retraites, le même remède pour, selon eux, « sauver les retraites »."
...
À lire avant de se forger un avis...
Auteur : Tad 
18/26

Date :    23-01-2025 13:31:43


Thomas Porcher affirme que le gouvernement ment au sujet des retraites, pour leur permettre de taxer les français et les faire travailler plus
"Cibler le déficit des retraites pour expliquer la hausse de la dette, on est à la limite de l’utilisation fallacieuse".
D’autre part "le montant du déficit mis en avant n’est pas retenu par le COR et une grande majorité des économistes".

x.com/Cdanslair/status/1880304775977173335?t=wLglay1OzxUQiK-t_aS-Ig&s=19
Auteur : ZAZI13  
19/26

Date :    23-01-2025 13:39:07


Des cris d’orfraie. Voilà ce qui retentit dans la sphère politique à la moindre évocation d’une possible mise à contribution des retraités pour financer la protection sociale. Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l’Emploi, vient d’en faire l’expérience. Sitôt émise l’idée de percevoir les séniors autrement que comme un bloc homogène, pour ne pas faire peser les efforts uniquement sur les actifs, la ministre a fait l’objet des tirs croisés de la droite à la gauche, en passant par l’extrême droite et l’exécutif.


Soit la plus éclatante démonstration de l’existence d’un tabou sur le sujet. Pourtant, de nombreux économistes jugent qu’il n’est pas (du tout) incongru de demander des efforts aux retraités dans le contexte actuel. Dans la mesure où de nombreux chiffres montrent que les retraités ne constituent pas le segment de la population le plus précaire. « Pour la première fois de l’histoire, en moyenne, les retraités ont un niveau de vie supérieur à ceux qui travaillent », soulignait sur franceinfo Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales et ancien directeur de cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud.

« Image d’Épinal »
En outre, ceux-ci sont sous-représentés parmi les Français recensés sous le seuil de pauvreté, et les retraites pèsent particulièrement lourd sur les dépenses de l’État : 14,4 % du PIB (contre 11,9 en Europe). D’autres indicateurs font peser la balance en faveur des retraités : taux réduit d’impôts sur le revenu, patrimoines plus importants que les actifs, exonération de l’impôt sur les plus-values immobilières, revalorisation du montant des pensions selon l’inflation…

Sur le réseau social X, Antoine Levy, économiste à l’université de Berkeley, a listé tous les avantages bénéficiant aux retraités au détriment des actifs. « L’image d’Épinal du retraité pauvre s’atténue. À raison : ils ne représentent plus que 6 ou 7 % du total. Deux fois moins que la moyenne française », souligne dans Le Figaro, Erwann Tison, chargé d’enseignement à l’université de Strasbourg. Le même observe « un tabou qui est en train de sauter sur la mise à contribution des retraités ».

Reste que celui-ci demeure particulièrement solide dans le monde politique. Et pour une raison simple : les retraités représentent un filon électoral particulièrement porteur. « Leur poids politique est de plus en plus important. On assiste en effet à un vieillissement de la population qui, mécaniquement, entraîne le vieillissement de l’électorat. Sur les 54 millions de Français en âge de voter, à peu près la moitié à plus de 50 ans. Et d’ici à dix ans, le nombre de personnes ayant entre 75 et 85 ans va passer de 4 à 6 millions. C’est en quelque sorte un électorat d’avenir ! », observait en octobre dans La Croix Luc Rouban, directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).


Une catégorie sociale d’autant plus pertinente à choyer qu’elle s’abstient (beaucoup) moins que les autres. Aux dernières législatives par exemple, 75 % des retraités se sont rendus aux urnes, contre 60 % environ pour le reste de la population. On comprend mieux l’empressement du Rassemblement national (qui progresse au sein de cette classe d’âge qui lui a longtemps fait défaut) à monter au créneau contre toute possibilité de mettre à contribution les retraités les plus aisés.

Macron a payé cher sa décision sur la CSG
Quitte à user d’arguments éculés, et peu en phase avec la réalité économique. « Les retraités n’ont pas volé leur argent, ils ont travaillé et cotisé toute leur vie », s’emporte notamment le député RN Laurent Jacobelli. Or, en raison de l’évolution démographique, les retraités appartenant à la génération des babyboomers ont un taux de récupération de 200 %. Ce qui signifie qu’ils perçoivent deux fois plus que ce qu’ils ont réellement cotisé.

« À l’époque où les “boomers” étaient actifs, les cotisations étaient basses, car il y avait très peu de retraités. Jusqu’en 1982, la retraite était à 65 ans et les retraités ne vivaient pas longtemps. Il y avait cinq cotisants pour un retraité. C’était quasiment indolore pour les actifs. Aujourd’hui, la situation s’est inversée. Il y a plus de retraités, qui partent plus tôt à la retraite et vivent plus longtemps », expliquait à franceinfo Maxime Sbaihi, économiste et auteur du livre Le Grand Vieillissement (éd. L’Observatoire 2022).

Malgré toutes ces données publiques, la classe politique (extrême droite, droite et gauche confondues) rechigne à toucher à ne serait-ce qu’un début de participation au système. Emmanuel Macron avait (un peu) brisé le tabou, en décidant d’augmenter le taux de CSG des retraités, touchant 60 % des séniors. Ce qu’il avait payé au prix d’une importante mobilisation des concernés et d’un divorce avec ce segment de la population. Malgré une révision du dispositif, le chef de l’État l’a payé cash. En 2017, Emmanuel Macron avait réalisé 80 % des voix chez les plus de 65 ans. Cinq ans plus tard, en 2022, ils n’étaient plus que 37,5 % de cette même tranche à avoir voté pour lui. Même s’il demeurait le candidat le mieux représenté au sein de cette classe d’âge, la chute est vertigineuse.
Le Huffpost.
Auteur : Causetoujours  
20/26

Date :    24-01-2025 09:32:16


Dommage, cet article envisage le problème du point de vue de la politique politicienne alors qu'il est d'abord et avant tout un problème socio-économique à résoudre dans une société qui recense d'autant plus d'inactifs qu'elle se débarrasse des actifs avant l'âge de la retraite mais d'autant moins qu'elle fait moins d'enfants...Moi, je préfère écouter les analystes économiques pour en tirer des conséquences politiques.
Auteur : Causetoujours  
21/26

Date :    25-02-2025 09:55:56


youtu.be/4sGjRw8DrGw?si=ZvqoI2-0G6agOIc4

MENSONGES ET MANIPULATIONS : COMMENT BAYROU VEUT NOUS FAIRE BOSSER PLUS LONGTEMPS

" Le déficit des retraites, c’est le sujet au cœur des débats autour de la réforme, pour repousser l’âge de départ. Alors que François Bayrou avançait dans son discours de politique générale un déficit de l’ordre de 55 milliards d’euros, le résultat de la Cour des Comptes est bien loin. Pour 2025, la Cour a calculé un déficit de 6,6 milliards, stable jusqu’en 2030. Les estimations de la Cour des Comptes atteignent 15 milliards en 2035 puis 30 milliards en 2045. Le déficit à partir de 2030 est expliqué par la stabilisation de l’âge de départ, ou encore le gain d'espérance de vie.
La Cour des Comptes présente plusieurs leviers pour faire des économies : l’âge de départ, la durée de cotisation, le montant des cotisations sur les actifs ou… ne plus indexer les retraites sur l’inflation.
Thomas Porcher dénonce la manipulation des chiffres du Premier Ministre. L’économiste fustige les arguments qui veulent repousser l’âge de départ et qui prônent la retraite par capitalisation. Thomas Porcher explique la façon dont le système français tente de protéger les plus âgés contre la pauvreté. Lisa Lap et l’économiste décrivent un problème de recettes plutôt que de dépenses, qui viennent légitimer le recul des droits sociaux.

Jeudi dernier, les députés ont pu s’exprimer sur la proposition instaurant un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des ultra riches, proposition qui émane d’un constat : cette petite catégorie paie moins d’impôts en proportion que le commun des mortels. Cela vise les patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Cet impôt reprend les travaux de l’économiste Gabriel Zucman d’un impôt plancher sur la fortune pour les 0,01 % des contribuables les plus riches, soit environ 1800 contribuables, afin de les taxer à hauteur de 2 % de leur fortune en impôts.
La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a décrit une mesure "inefficace" et "confiscatoire".
Thomas Porcher explique à quel point cette mesure est inévitable et surtout, que la menace de délocalisation des grandes fortunes est inutile."
Auteur : Causetoujours  
22/26

Date :    25-02-2025 10:17:41


Peu après la 22 ème minute, Thomas Porcher: "On est revenu presque à l'ancien régime où le peuple paie pour les rois". Ce qui me gêne c'est le "presque", il est trop bon Thomas !
Auteur : Causetoujours  
23/26

Date :    27-02-2025 10:14:54


www.politis.fr/articles/2025/02/economie-retraites-la-capitalisation-ou-limperialisme-en-sourdine/
Intro :
" La retraite par capitalisation n’a aucun sens, sinon celui de favoriser une captation de la rente à l’échelle mondiale. Et elle montre la vacuité de la pensée économique libérale."
...
Par Jean-Marie Harribey
Extraits :
"....Le patronat a fait savoir qu’il s’opposerait à l’augmentation du taux de cotisations vieillesse et qu’il fallait introduire « une dose » ou un « pilier » de capitalisation pour compléter le système de retraites par répartition.
...
La capitalisation est condamnée à subir les soubresauts de la finance ; des centaines de milliers d’Américains ont connu cela après la crise des subprimes de 2007. Il n’y a plus aujourd’hui aux États-Unis de système par capitalisation à prestations définies mais seulement des systèmes à cotisations définies. Ainsi, toute visibilité sur les pensions à venir est obscurcie."

" La retraite par capitalisation reste soumise aux mêmes contraintes démographiques que celle par répartition. Parce que ce sont toujours les actifs qui font vivre les inactifs. Au moment de la liquidation des contrats, la compagnie d’assurances ou le fonds de pension doivent trouver de nouveaux contractants pour pouvoir verser les pensions."

À bons entendeurs !...Faut lire tout le déroulé des arguments pour échapper à l'écrasante domination de l'idéologie libérale !

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