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Date : 29-07-2024 10:46:26
C'est à cette expression que me fait penser le battage sur France Info pendant la trêve décrétée par notre empereur des temps modernes...
www.cairn.info/revue-le-sociographe-2018-4-page-4.htm
Intro :
" C’est Juvénal, auteur des Satyres vers 100-125 qui est l’auteur de cette expression « du pain et des jeux ». Si l’on reprend son texte, il dit, en latin bien sûr : « Nam qui dabat olim imperium saces, legiones omnia nunt se ontinet, atque duas tantum res anxius optat panen, & circenfes » qui est traduit en 1681 par La Valterie par (pp. 153-154) « Le peuple qui faisait autrefois les empereurs, les consuls, les tribuns, enfin dont toutes les choses dépendaient, est trop heureux aujourd’hui d’avoir du pain, et il ne désire tout au plus que des spectacles » (pp. 153-154). Un peuple trop heureux d’avoir du pain et ne désire alors que du spectacle. C’était une façon, pour Juvénal, de se moquer du peuple qui n’avait plus d’autre préoccupation que le spectacle, le divertissement et ne se souciait plus de la vie de la cité, de la politique. Le spectacle du cirque pour satisfaire la plèbe sans avoir à justifier les décisions de l’empereur. Juvénal se garde bien de dénoncer les empereurs dans une époque où la liberté de la presse est un anachronisme. Mais s’en prenant à toutes les figures des populations, on devine entre les lignes sa critique acerbe de l’Empire romain et de ses empereurs."
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Conclusion :
" La précarité, si elle est bien réelle et augmente pour un grand nombre d’entre nous, ne fait que désigner l’inachèvement du projet de la Révolution française : liberté, égalité et fraternité. Il semble que toutes les têtes de roi n’aient pas été coupées ! Ce qu’on appelle les « inégalités » ne sont en fait que la manifestation de supériorités qui mettent à genou un peuple en espérant qu’il prie pour obtenir... un peu de pain et des jeux.
Mais qui sait, la Révolution n’est peut-être pas finie et ne fait que commencer !"
Par Guy-Noël Pasquet
(Durée de lectue: 2 mn)
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