www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/devoir-de-visite-des-peres-cela-deculpabilise-les-meres-et-ca-remet-les-pendules-a-l-heure-salue-la-federation-syndicale-des-familles-monoparentales_6531266.html Intro :
" Dans une interview au magazine "Elle", le président de la République suggère d'ouvrir un "débat" sur l'instauration d'un éventuel "devoir de visite" des pères dans les familles monoparentales essentiellement à la charge des femmes." ...
Non seulement y'en a qui n'auront pas été prévenus qu'ils seraient pères, mais en plus ceux qui auront bien voulu risquent d'être harcelés tout au long de leur vie au-delà de l'acquittement de la pension alimentaire ! Après le "réarmement démographique" la douche froide pour les hommes de la part d'un président qui n'a pas voulu d'enfant ! Le type, il est encore plus fou que ce que je croyais !...
Père = enfant reconnu
C'est dans ce cas de figure que Macron parle. Il ne faut pas tout mélanger.
Actuellement, si le père n’exerce pas son droit de visite (et d'hébergement) aucune sanction n’est prévue par la loi. Macron souhaite que ce droit se transforme en une obligation.
Ce qu'il réclame est très sensé.
Il n'a pas eu d'enfant et pourtant il semble se soucier de leur équilibre psychologique, ainsi que celui de la mère, bien plus que d'autre ici.
Et pour aller plus loin :
Si une maman ne présente pas l’enfant au père lors de la visite elle est reconnue coupable du délit de non-représentation d’enfant.
Article 227-5 du Code pénal
Le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.
Pourquoi cette différence de traitement ?!
Bien évidemment ceci vaut aussi si c'est le père qui a la garde exclusive.
Le délire consiste à croire qu'on peut militariser la transmission des valeurs au travers d'un "réarmement démographique" et judiciariser l'amour parental jusqu'à le contraindre. L'amour doit rester un désir de liberté parce qu'il ne peut pas en être autrement sans quoi l'état de droit organiserait sa perversion "en même temps" que la destruction de toutes les libertés déjà bien mises à mal !...