Auteur : Causetoujours  

www.monde-diplomatique.fr/2024/03/RIMBERT/66649
Intro :
" À cinq mois des élections européennes, un événement éclaire le paysage radieux de la démocratie au sein de l’Union : pour châtier la Hongrie, dont le premier ministre refusait en janvier dernier d’entériner un plan d’aide de 50 milliards d’euros à l’Ukraine, Bruxelles a tout simplement menacé de détruire son économie..."
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Par Pierre Rimbert

Déjà la Grèce avait été contrainte à un "ajustement structurel" en 2010...

À votre connaissance, quelle campagne en France le dénonce ?...

Auteur : Causetoujours  

Extrait :
" Cet acte de répression politique paraît d’autant plus disproportionné que la Hongrie n’a cette fois enfreint aucun traité (plusieurs entorses au droit européen avaient par le passé motivé l’ouverture de procédures d’infractions contre Budapest ou Varsovie). En posant son veto à une aide militaro-financière à l’Ukraine, la Hongrie exprime un choix de politique étrangère. Or, contrairement à ce que suggère l’agitation frénétique de Mme Ursula von der Leyen, la Commission qu’elle préside ne dispose d’aucun pouvoir de décision dans ce domaine, lequel relève du Conseil européen, c’est-à-dire les chefs d’État et de gouvernement, qui doivent se prononcer à l’unanimité. En 2003, la possibilité de décider souverainement de la guerre et de la paix avait permis à la France, à l’Allemagne et à la Belgique de s’opposer à l’invasion de l’Irak contre une majorité d’États européens ralliés aux États-Unis. Le pourraient-ils — le voudraient-ils — encore ?"

Auteur : Causetoujours  

www.lactucitoyenne.fr/actualites/economie/comment-la-france-a-t-elle-laisse-son-destin-entre-les-mains-de-l-union-europeenne-cette-video-est-edifiante
Intro :
" Le 30 avril 2013, un reportage diffusé en France a jeté une lumière crue sur le rôle prépondérant que joue l'Union Européenne dans la définition des politiques économiques et sociales des pays membres, y compris la France. Intitulé "Bruxelles, le vrai pouvoir", ce documentaire offre un aperçu fascinant et quelque peu alarmant des mécanismes par lesquels l'UE semble prendre en main le destin de nations autrefois souveraines. Plongeons dans les coulisses de la Direction générale des affaires économiques et financières (DG ECFIN), où se dessinent les grandes orientations économiques de l'Union."
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Une vidéo édifiante de 5 mn extraite de France 5 en fin d'article. On y voit de jeunes technocrates en costar-chemise blanche-cravate piloter sur ordi la baisse des retraites et des indemnités de chômage de leurs aînés en toile bleu qui eux produisent pourtant la richesse du pays !...

Auteur : Causetoujours  

theconversation.com/elections-europeennes-la-droite-radicale-future-piece-maitresse-au-parlement-228043
Intro :
" La droite radicale se caractérise par trois éléments : nativisme, autoritarisme et populisme. Elle se distingue de l’extrême droite en ce qu’elle prétend demeurer dans le cadre du régime démocratique parlementaire et de ses institutions..."
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La bonne blague!
Conclusion :
" Bien que la grande coalition continue d’être déterminante dans le processus législatif, le renforcement des forces radicales eurosceptiques après les élections de 2024 pourrait changer la donne. Sur certaines questions, notamment environnementales, le PPE pourrait parvenir à former des alliances avec la droite radicale et une partie des députés libéraux (Renew) ayant une approche plus critique des normes environnementales. Cela pourrait entraîner une réduction du nombre ou de l’ambition des textes visant à lutter contre le changement climatique, voire un retour en arrière par rapport au Pacte vert."

Par :
Awenig Marié
Docteur en science politique au Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL), Université Libre de Bruxelles
Nathalie Brack
Associate professor, Université Libre de Bruxelles

Plus on votera à droite, plus les écolos seront estropiés comme à Sainte Soline et plus la terre va se réchauffer !...

Auteur : Causetoujours  

elucid.media/politique/impuissance-programmee-gouvernement-face-projets-austeritaires-union-europeenne-commission-bruxelles?mc_ts=crises
Intro :
" Pacte de stabilité, procédure de déficit excessif, trajectoires de référence, plans budgétaires et structurels… ces termes ne vous disent sans doute pas grande chose, sauf pour les plus avertis d’entre vous (ce qui n’inclut probablement pas la classe politique française) et pourtant, ils vont décider de la politique économique de la France pour les 7 prochaines années, quel que soit le gouvernement formé et quel que soit le prochain président de la République.
Cette politique, imposée par l’Union européenne, a un nom bien familier : l’austérité. L’arsenal juridique et politique bien rodé déjà en place trouve sa source dans le pacte de stabilité, adopté en 1997 par le duo Chirac-Jospin..."

Je ne suis pas sûr d'être complètement d'accord avec tous les détails de l'article d'ailleurs réservé aux abonnés mais j'ai la conviction que l'impasse actuelle découle d'une entente entre la droite et la gauche depuis Mitterrand autour de la construction européenne et du rôle de la BCE. Et je soupçonne même que les responsables politiques n'ont pas prévus les difficultés qu'ils allaient engendrer !...

Jospin: "L'état ne peut pas tout." Comment a-t-on pu promouvoir un homme d'État pareil aux plus hautes responsabilités ?!...

Auteur : Causetoujours  

elucid.media/politique/impuissance-programmee-gouvernement-face-projets-austeritaires-union-europeenne-commission-bruxelles?mc_ts=crises
Intro :
" Pacte de stabilité, procédure de déficit excessif, trajectoires de référence, plans budgétaires et structurels… ces termes ne vous disent sans doute pas grande chose, sauf pour les plus avertis d’entre vous (ce qui n’inclut probablement pas la classe politique française) et pourtant, ils vont décider de la politique économique de la France pour les 7 prochaines années, quel que soit le gouvernement formé et quel que soit le prochain président de la République."
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Par Camille Adam

Auteur : Causetoujours  

www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/croissance-le-choix-de-christine-lagarde-2119272
Intro :
" En réduisant les taux d'intérêt à pas comptés alors que le combat contre l'inflation est gagné, la Banque centrale européenne, présidée par Christine Lagarde, prend le risque de pénaliser lourdement l'économie européenne.
Plus bas, plus vite, plus fort ! Pour le bonheur de l'économie européenne, on rêverait que cette forme (légèrement !) modifiée de la devise olympique devienne le mantra de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Que le gardien de la zone euro fasse preuve d'une hardiesse dans la baisse de ses taux d'intérêt comparable à celle dont il a fait preuve quand il s'agissait de les relever."
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Par François VIDAL

C'est trop facile, même si c'est utile, de critiquer la gouvernance de la BCE, et de sa présidente, en cachant les tenants et les aboutissants de sa conception par Tommaso Padoa-Schioppa ainsi que le rôle de Jacques Delors, le socialiste responsable du tournant de la rigueur:

fr.wikipedia.org/wiki/Tommaso_Padoa-Schioppa

Auteur : Causetoujours  

youtu.be/Xh8uhxsh6E4?si=Bs6xl3mnR3O4ynC_

Rapport Draghi sur la compétitivité de l'UE : un électrochoc pour l'Europe ? | 28 minutes | ARTE

Un débat intéressant et instructif en mois d'une demi-heure, où l'on peut voir un "chien de garde" des marchés, Élie Cohen, attaquer (pour une fois) le déficit de politique industrielle en Europe et un économiste atterré, David Cayla, brocarder le l'inertie de la BCE.