Auteur : Causetoujours  

www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/en-1981-il-ne-voulait-surtout-pas-agrandir-le-secteur-public-comment-delors-a-freine-les-nationalisations
Intro :
" Dès son arrivée au pouvoir, François Mitterrand se mobilise pour mettre en œuvre les nationalisations des industries et des banques qu'il a promises. L'un des principaux artisans de ce retour de l'État, l'économiste François Morin, raconte à « Marianne » comment Jacques Delors, alors ministre des finances, freine des quatre fers."
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Propos recueillis par Marius Matty

Article réservé aux abonnés mais l'intro suffit pour comprendre l'influence déterminante d'un banquier, Jacques Delors, dans l'échec de la gauche. Sauf que justement, Mitterrand l'avait nommé à Bercy pour "rassurer" les marchés financiers...
La question se pose donc de savoir si les marchés financiers ne seraient pas plus efficaces pour empêcher toute remise en cause de la répartition des richesses par le suffrage universel que pour éviter les crises systémiques...
À votre avis ?
Inversement, l'élection démocratique de Javier Milei en Argentine provoque déjà des manifestations monstres contre la dérégulation du droit du travail, et le choc de réformes libérales, etc...

Alors quoi?...Faut-il avoir peur des marchés financiers ou des leaders politiques?...

Auteur : Causetoujours  

theconversation.com/que-change-la-victoire-de-trump-a-la-regulation-de-la-finance-de-lombre-ou-shadow-banking-242822
Intro :
" C’est un combat sous-terrain entre démocrates et républicains. Derrière l’élection présidentielle se pose la question de la régulation de la finance de l’ombre. Que va changer la victoire de Donald Trump et celle des républicains au Sénat ?"
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Conclusion :
" Par conséquent, la victoire de Trump et celle des républicains au Sénat font que les hauts fonctionnaires voulant réguler les activités financières seront contraints dans leur volonté. Dans le nouveau contexte politique des États-Unis, on peut prévoir sans trop de risques que tous les progrès observés ces dernières années en faveur d’une régulation du secteur bancaire parallèle seront probablement détruits et toute future initiative devra repartir de ce qui aura été dérégulé. Il faudra faire confiance à la sagesse des marchés…"

Par Matthias Thiemann
Full Professor of European Public Policy, Sciences Po (regulation financière), Sciences Po

Faire confiance à la sagesse des marchés ?!...Autant faire confiance au premier requin venu !...

Auteur : Causetoujours  

theconversation.com/les-licenciements-financiers-existent-ils-le-cas-ascometal-252401
Conclusion :
" Ce chapitre a exploré la financiarisation et son impact sur la réduction des effectifs en prenant pour exemple la société Ascometal. Historiquement, cette entreprise a traversé plusieurs restructurations, changements de propriétaire et redressements judiciaires, souvent exacerbés par de lourdes dettes et des décisions de gestion orientées vers la satisfaction des attentes financières à court terme. Nous avons détaillé le contexte de la réduction des effectifs, montrant que les décisions économiques et financières motivées par la restauration de la rentabilité sont souvent les principales raisons des suppressions d’emplois. La financiarisation, avec son influence croissante sur la gestion des entreprises, promeut un environnement où les raisonnements financiers dominent, menant à des pratiques comme les licenciements et les restructurations pour améliorer les performances à court terme."

Par :
Nicolas Berland
Professeur en management de la performance, contrôle et pilotage, Université Paris Dauphine
Didier Bensadon
Professeur des Universités , Université Jean Moulin Lyon 3

D'où l'intérêt de ce fil de discussion. On imagine l'impact sur la retraite par capitalisation; les marchés financiers seraient bien capables de supprimer des emplois et donc des ressources de financement sans rien changer au problème démographique de vieillissement de la population dont on nous dit qu'il plombe les retraites par répartition !...