9/87
Date : 06-09-2023 10:04:09
Mais si en fait, extrait :
" Cette variabilité [de confiance en soi], dont les origines ne sont pas connues, s’exprime sous deux formes principales.
La première forme correspond au degré auquel les jugements de confiance portés par un individu lui permettent de discriminer entre ses propres réponses correctes et ses erreurs. On peut par exemple être surconfiant(e), mais être quand même un peu moins surconfiant(e) lorsque l’on s’est trompé(e) que lorsque l’on a raison. À l’inverse, on peut être surconfiant(e), mais de manière égale, quelle que soit la justesse de notre réponse, ce qui est « encore pire ».
La seconde forme principale de variabilité des jugements de confiance est due à l’existence (ou non), en moyenne, d’un décalage entre la confiance subjective et la performance objective, en considérant la notion de performance prise au sens large.
Nous avons tous constaté que certaines personnes se sous-estiment, tandis que d’autres se surestiment. D’autres encore sont en revanche plutôt bien « calibrées » : elles sont capables d’avoir un niveau de confiance élevé lorsque leur performance objective est élevée, et plus faible lorsque leur performance est réellement plus faible."
|