Après deux années de – presque – silence, est née l’envie de s’exprimer. C'est une pièce, Voce mea de Thomas Hanelt (compositeur contemporain allemand), qui a donné son titre et son identité au programme de la saison, pensé par Madeleine Saur.
Ma voix, c’est celle qui parle, celle qui chante, celle qui dit, qui improvise, qui crie, qui pleure. À travers Voce mea, le Madrigal donnera à entendre sa voix. Rassemblant un corpus de pièces musicales ; d'une part contemporaines, afin de garder cette ligne actuelle chère au Madrigal ; d'autre part anciennes, mettant au programme des pièces de l'époque Renaissance italienne, âge d'or de la musique vocale a capella. Ce répertoire ancien est présent dans Voce mea, pour rester au plus près des envies de chacun, les chanteurs du Madrigal étant pour beaucoup particulièrement attirés par ce répertoire riche et majestueux.
Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525–1594) : Vox dilecti mei,
Giovanni Maria de Rossi (1522–1590) : Voce Mea,
Lucio Billi Ravennatis : Voce Mea,
György Deák-Bárdos (1905–1991) : Eli Eli,
Arvo Pärt (1935–) : Deer’s cry,
Urmas Sisask (1960–) : Oremus, Gloria Patri, Opus 17
Thomas Hanelt (1962–) : Voce mea,
Jaakko Mäntyjärvi (1963–) : Die stimme des Kindes,
Seán Doherty (1987–) : Under song,
Timo Lehtovaara (2003–) : Lacrimosa.
Deux dates à noter : 15 juin 2022, 20 h 30, à la chapelle Sainte Thérèse, Hem
et 17 juin 2022, 20 h 30, à l’église Saint-Pierre Saint-Paul, Lille, Wazemmes.
Participation libre.