CHAMPOLLION et l'Egypte nous fut connue
Conférence de Gregory Vroman
Et Champollion s'écria:"Je tiens l'affaire!"
Après la Bibliothèque Nationale de France, le Louvre-Lens célèbre à son tour les 200 ans du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion. Il est ici question d'aborder la complexité et la grandeur de la civilisation égyptienne par le prisme de la folle aventure scientifique pour percer les mystères de la " parole divine."
L'étude de la pierre de Rosette ( célèbre stèle gravée portant trois versions d'un même texte, trouvée par l'expédition de Napoléon en Egypte en 1799 et désormais conservée au British Museum à Londres) fut un jalon essentiel dans l'histoire de l'égyptologie.
Le Louvre-Lens retient qu'en plus d'être un égyptologue émérite, Champollionfut aussi le premier conservateur du musée égyptien fondé sous Charles X.
Le musée des Beaux-Arts de Lyon, quant à lui, choisit de mettre en lumière François Artaud, son premier directeur qui joua un rôle important auprès de Champollion pour la compréhension des hiéroglyphes.
Louvre-Lens du 28 septembre au 16 janvier
Dimanche 25 septembre 2022 à 15h30
Jean-François Champollion (1790-1832) fut le déchiffreur des hiéroglyphes. Cette découverte eut lieu six ans avant son unique et assez bref séjour en Egypte. Conservateur des collections égyptiennes du musée Charles X (Louvre), il y mena une judicieuse politique d’acquisitions dont certaines comptent parmi les pièces les plus réputées du département des antiquités égyptiennes. La vie trop brève de Champollion permit aussi à la France d’obtenir l’obélisque qui se dresse au milieu de la place de la Concorde.
Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune, né le à Figeac (Lot) et mort le à Paris, est un égyptologue français.
Premier à déchiffrer les hiéroglyphes, Champollion est considéré comme le père de l'égyptologie. Il disait de lui-même : « Je suis tout à l'Égypte, elle est tout pour moi ».
Il apprend tout seul à lire dans un misseldès l’âge de cinq ans.
Son frère décide de confier son élève à l'abbé Dussert, pédagogue réputé de Grenoble.
L’abbé lui enseigne le latin et le grec, et il peut aborder l’étude de l'hébreu et acquérir des rudiments d'arabe, de syriaque et de chaldéen, encouragé en cela par l’abbé et son frère, grand admirateur de l'Orientet qui lui transmet son goût pour l'archéologie
Il écrit en une lettre à ses parents[q] :
« Je veux faire de cette antique nation une étude approfondie et continuelle. L’enthousiasme où la description de leurs monuments énormes m’a porté, l’admiration dont m’ont rempli leur puissance et leurs connaissances, vont s’accroître par les nouvelles notions que j’acquerrai. De tous les peuples que j’aime le mieux, je vous avouerai qu’aucun ne balance les Égyptiens dans mon cœur. »
Le , après soixante-dix heures de voyage en diligence, il arrive enfin dans la capitale pour étudier, entre autres, le copte et l’amharique
. Il suit les cours de langues orientales au Collège de France, et plus particulièrement ceux d’arabe par Antoine-Isaac Silvestre de Sacy, de persan par Louis Langlès et d’hébreu par Prosper Audran[35]. Il assiste aussi à ceux de l’École des langues orientales.
un prêtre égyptien, Geha Cheftitchi lui apprend le copte.
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