Dérisoire, tout est dérisoire
on s'affaire, on est des morpions...
Tribute to
NINO FERRER
l'un de nos grands
avec quelques titres d'un album
moins connu du "grand" public
voici les liens :
(et les paroles)
Ils sont assis comme des veaux parmi les papiers gras
Ils sont remplis de merguez, de frites et de coca
Ils écoutent la musique comme on regarde passer les trains
De toutes façons le son est merdique, la sono, c'est des gars du coin
Et la soirée s'étire, il ne se passe rien
Moi, je me sens tout seul, sous le feu des projecteurs
Pendant que le spectacle avance à toute vapeur
Je suis un rock'n'roll cow-boy
En sueur
Quand je vais dans le monde civilisé
Je vois des gens pas clairs, polis, mondains, rusés
Ils te sourient par devant et t'assassinent par derrière
Rien n'a changé dans l'Ouest à part les bonnes manières
Et quel que soit le régime, c'est la loi du plus fort
Moi, je suis toujours seul sous le feu des projecteurs
Pendant que le spectacle avance à toute vapeur
Je suis un rock'n'roll cow-boy
Qui a peur
Voilà qu'on me tire dessus du haut de ce balcon
Des canettes de bière, des tomates, des melons
Et moi j'avance de plus belle, à grands coups de décibels
Pour garder dans mon théâtre ces bovins opiniâtres
Qui vont de l'autre côté parce que c'est mieux éclairé
Et je suis toujours seul sous le feu des projecteurs
Pendant que le spectacle avance à toute vapeur
Je suis un rock'n'roll cow-boy
Qui meurt...
de soif !
Ulysse était un jeune homme fort et beau
Qui voulait voir comment c'était le monde, ailleurs
Et, sans arrêt poussé par cette rage au ventre
Il courut sur la mer, vers le soleil couchant
Et les jours et les nuits, et les mois, les années
S'enfuyaient sous l'étrave, on n'arrivait jamais
Puis un jour de septembre, à 7 heures du matin
Sur une île ou sur l'autre, Ulysse trouva soudain
Un morceau de miroir perdu par une princesse
Alors il regarda son visage dans les yeux
Et vit qu'il était vieux, et tout seul, et tout nu
Et se mit à rêver à tous ces jours perdus
En regardant encore vers l'horizon lointain
Qui semblait le narguer, tellement proche et pourtant si loin.
Dérisoire, tout est dérisoire,
On s'affaire, on est des morpions
Dérisoire, tout est éphémère,
Pas d'espoir, tout est dérision.
Où se couche donc le soleil
Et où sont passés les mystères et toutes les belles sorcières ?
Car je ne peux plus croire aux dieux et je n'espère plus l'Amour
Et mes amis sont morts, et le jeu continue
Et je roule toujours sur la mer qui m'emporte
Vers le coucher du jour, le point de non-retour.
Je ne peux plus crier ma rage et mon désir
Je me sens fatigué, sans envie, je m'essoufle
Comme un vieux chien qui court après des nèfles
Rien ne sert de chanter, il faut mourir à point
Ainsi parlait Ulysse sur une plage déserte
Avant de s'embarquer pour une dernière fois
Sur l'amère mare du temps vers le soleil couchant
Suivi de ses amis qui ramaient en chantant:
Dérisoire, tout est dérisoire,
On s'affaire, on est des morpions
Dérisoire, tout est éphémère,
Pas d'espoir, tout est dérision.
Dérisoire, tout est délétère
Marée noire, tout est formica
Dinatoire, tout est réverbère
Gazinière, la Bérézina.
Militaire, cérébocostère
Tralalère, migraton là-bas.
Bassinoire, c'est Madame Robert
Et sa sœur, Madame Hortensia...
(Ça veut dire quoi ces robocosters ?)
C'est militaire, ça n'a pas de sens
(Et cette môme Hortensia, qui c'est celle-là ?)
Ah, tais-toi ! Rame
Les cris des oiseaux pétrifiés
À base de cristaux liquides
Sur une dalle de béton vibré
Me font perdre l'équilibre
Et j'avance comme un somnambule
Parmi les vertes tentacules
Et les crissements des tarentules
Qui pullulent entre mes doigts de pied
Cette planète inhospitalière
Avec son Futur délabré
Et ma fusée qui s'est détruite
Et je ne peux pas rentrer à pied
Et je navigue parmi la foule
Qui m'emporte comme une houle
Et je voudrais être une moule
Bien incrustée sur son rocher
(Vivent les moules)
La solitude engendre l'imagination
La rêverie, la réflexion
La révolte, la masturbation
(Vivent les poules)
Toutes qualités ou défauts inacceptables
Dans la société vers laquelle nous évoluons
(Vivent les moules)
De toute façon nous serons trop nombreux
Pour qu'il y ait assez de place pour les solitaires
(Vivent les poules)
Un solitaire nécessite un désert autour de lui
Nous sommes destinés à vivre dans une ruche-clapier
Où tout sera communautaire et social
Il est évident que tout mutant sera exclu
Sera exclu, sera exclu, sera exclu, sera exclu {x2}
(Vivent les moules, Vivent les poules
Vivent les moules, Vivent les poules)
Arrête de t'angoisser, mon pote
Tu n'es qu'un beau robot
Une mécanique débile
Qui peut s'imaginer
Qui se fait une conscience
Et l'univers prend forme
Autour du point central
Du soleil, du moi-je...
Allegria...
C'est pas la joie !
Tes flips et tes phantasmes
Tu peux les disséquer
Ce n'est que des ennuis
Dans le système de plomberie
Modifie la formule
Au niveau combustible
Et la machine ronronne
Et te voilà heureux.
Allegria...
C'est pas la joie !
T'es valable jusqu'au...
La date est en suspens
Mais tant que ça tourne bien
C'est pas très important
Et si ça tourne mal
Tu peux toujours choisir
L'horreur ou le néant
Mais le néant c'est pire.
Allegria...
C'est pas la joie !
Ainsi disait Machin
Avant de s'enfiler
Tout ce qu'il y avait d'alcool
A boire ou à brûler
Et de tomber par terre
Comme un vulgaire ivrogne
Se vomissant dessus
Par-dessus le marché.
Allegria...
C'est pas la joie !
...................
Il ya du linge étendu... sur la terrasse
et c'est joli
on dirait le sud
il seait indécent, criminel de ne pas vous proposer
deux versions live de cette chanson
qu'il n'a jamais considérée comme étant meilleure que les autres.
il n'est pas nécessaire de s'inscrire pour écouter et réécouter...
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