Beth Hart est une équation à trois inconnues, comme un point d’intersection puissant entre la force du blues, la fougue du rock et la sagesse du jazz. Derrière sa voix rocailleuse et séductrice, l’artiste américaine est devenue l’emblème de la virilité féminine.

Regard perçant, voix éblouissante. Les envolées de Beth Hart dégainent un parfum d’Amérique. Derrière son piano, la superwoman du blues puise au plus profond de son âme pour nourrir une escapade imaginaire au fin fond de la Californie et du Nevada. Avec une élégance absolue, la protégée de Rob Cavallo, homme de l’ombre de Green Day et de My Chemical Romance, dompte la scène avec force et conviction, laissant sa timidité naturelle périr en backstage.

Sensuelle, énergique, enivrante : l’héritière d’Éric Clapton et de Janis Joplin, amoureuse de Billie Holiday et d’Aretha Franklin, sculpte un univers puissant, adouci par des accents d’un jazz tout droit venu de la Nouvelle-Orléans. Voix de fer dans un gant de velours, la crooneuse de Las Vegas aux émotions profondes, transpire de géniales mélodies pour affirmer, brute de décoffrage, une personnalité hautement singulière.

Affirmons-le en toutes lettres : à chaque passage sur les planches, celle qui a collaboré avec les plus grands, de Joe Bonamassa à Slash, performe des sonorités authentiques et éclectiques grâce à une voix hors du temps, l’une des plus belles d’Outre-Atlantique. Et quand les douces ballades percutent une énergie débordante, remplie de bizarreries, le cocktail fait recette, provoquant sans effroi une explosion de classe, de sincérité et de lâcher-prise !